mercredi 11 octobre 2017

La presse de caniveau au régime sec


Non-respect de la déontologie journalistique : les coupables punis là où ça fait mal : aux subventions.


Particulièrement visé pour ses abus : le groupe Sud-Presse, qui voit 1,5 millions d’euros lui passer sous le nez. Lire ici l’article de la RTBF à ce sujet.


Cela n’est pas étonnant. Effectivement, entre titres racoleurs et versions outrancières de faits divers et autres actualités, il était temps que le citoyen n’ait plus à mettre la main au portefeuille. 


Ce qui pourrait être drôle l’est moins quand un journaliste ne donne qu’une version d’un même fait, que cette version est diffamatoire, ne consulte pas l’autre partie, monte l’affaire en épingle sur le net et les réseaux sociaux. Au passage, il se fiche complètement de piétiner un honneur, une vie consacrée à une cause…


Il n’accorde qu’un droit de réponse minime, tronqué et faisant fi des preuves de la bonne foi de la personne calomniée. J’avais déjà évoqué cette affaire dans ce précédent billet.


Ces journalistes et leur rédaction auraient beau jeu de se revendiquer de la liberté de la presse, cette liberté n’autorise pas le mensonge !


Bah, ce n’est pas si grave pour le journal, les 1,5 millions de perdus. Grâce au lectorat avide de sensationnel et aux rentrées publicitaires inhérentes à l’importance de ce lectorat, il engrangera bien plus de profit. On ne se fait pas trop de souci pour lui…

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