vendredi 9 septembre 2016

Ça y est ! l’autisme a son Watergate !


Oh oh…
Vu : un article de presse sur une ministre de l’Éducation Nationale qui refuse de rencontrer des mamans d’enfants autistes. (Il faut dire que ça fait tache quand vous assurez depuis la rentrée scolaire que l’école de la République scolarise tous ses enfants alors que, dans la réalité, beaucoup d’enfants en situation de handicap n’accèdent pas à l’instruction)… Embêtant ces familles qui se pointent avec leurs enfants hors-la-loi hors-l’-école… (C’est l’école qui est hors-la-loi)…

Une journaliste régionale rend compte de cet incident ? Qu’à cela ne tienne, il suffit que le PDG du journal soit aussi ministre, c’est-à-dire collègue de la première, pour que pouf… l’article disparaisse du site du journal.

Les réseaux sociaux s’enflamment ? L’article réapparaît, avec un paragraphe en plus, précisant que la ministre avait rencontré auparavant une autre maman.

J’en connais une qui doit écrire son CV à l’heure qu’il est…

Vous pensez cette histoire invraisemblable ? Lisez cet article.

Dans d’autres pays, des ministres auraient démissionné pour moins que ça. Rassurez-vous, on est en France, et puis les enfants en situation de handicap n’intéressent que les familles concernées. Celle qui risque d'être "démissionnée", c'est peut-être bien la journaliste...

Il fallait bien aussi que l’autisme ait son Watergate.

Ça commence à faire beaucoup, après les millions pris au fond handicap pour l’emploi dans la fonction publique (la FIPHFP) pour sécuriser les établissements d’enseignement supérieur. Vous ne me croyez pas non plus ? Si, si…



ll revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j'étais écolier
Sur le chemin de l'école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d'autrefois

Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur !
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance

Je t'ai gardée dans mon cœur

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